MENU

Les capteurs de pédalage

27 septembre 2013 • Info vélos électriques

Le choix le plus important à effectuer au moment de l’achat d’un vélo électrique est probablement celui du type de capteur de pédalage.

Les vélos à assistance électrique, seuls moyens de transport dotés d’un moteur électrique qui soient juridiquement reconnus comme des « vélos » dans l’Union européenne, ont un moteur qui n’est activé que lors du pédalage. Dès que le cycliste ne pédale plus, le moteur s’arrête.
Un « vélo » électrique qui ne répondrait pas à cette exigence, et sur lequel vous pouvez donc utiliser le moteur sans pédaler, est classé par la loi comme un scooter, et exige toutes les étapes coûteuses et fastidieuses nécessaires aux scooters (immatriculation, assurance, port du casque…).

Capteur de pedalage
L’un des quatre éléments fondamentaux d’un vélo électrique est donc le capteur de pédalage, qui indique à l’unité de commande électronique si l’utilisateur est en train de pédaler ou non, et donc s’il faut activer le moteur ou non.
Il existe actuellement deux types de capteur de pédalage : le premier, plus simple, détecte seulement si les pédales tournent ou non. Il fonctionne de manière similaire aux capteurs de petits ordinateurs pour vélos qui donnent des informations sur la vitesse et le kilométrage : un disque tourne lorsqu’on pédale ; ce disque est doté de plusieurs aimants, qui activent un capteur positionné sur le cadre. Au passage du troisième aimant le moteur est activé. Afin de provoquer son actionnement, il faut faire tourner les pédales et démarrer sans l’assistance du moteur, ce qui peut être un problème en cas de démarrage en pente. Si les aimants sont positionnés non loin l’un de l’autre, le vélo sera plus réactif. Cependant, une fois lancés, les vélos électriques dotés de ce type de capteur permettent ce qu’on appelle le « pédalage symbolique » : il suffit de faire tourner les pédales, sans aucun effort réel, et de laisser le moteur prendre complètement en charge l’avancement du vélo. De cette façon l’autonomie du vélo sera réduite ; si on veut, on peut aussi aider le moteur en appuyant davantage sur les pédales, et augmenter ainsi l’autonomie. Pédaler réellement est nécessaire dans les montées de pente supérieure à 3-4 %, quand la puissance d’un moteur de 250 W n’est pas suffisante pour faire avancer le vélo. Le pédalage sera en tout cas beaucoup plus facile qu’avec un vélo normal.
Le deuxième type de capteur est plus complexe, car il détecte la pression sur les pédales. Cette pression est mesurée à partir des torsions mécaniques qui sont créées lorsque le cycliste appuie sur les pédales. Ce type de capteur est appelé capteur d’effort (ou de pression, de force, de couple). Il détermine un pédalage plus naturel : l’activation du moteur en phase de démarrage est immédiate ; quand on pédale avec peu d’intensité, l’assistance du moteur diminue. Quand on appuie sur les pédales (en montée, ou quand on veut augmenter la vélocité) l’assistance du moteur augmente immédiatement. Les vélos électriques les plus courants, parmi ceux qui sont dotés de ce type de capteur, sont sans doute ceux produits par Bosch, mais la concurrence est chaque jour plus forte. Avec ces vélos électrique il faut toujours faire un minimum d’efforts : le « pédalage symbolique » n’est pas possible. Pour cette raison, l’autonomie de ces vélos peut souvent être élevée. L’aide du moteur est en tout cas très importante.
Pour résumer, on peut dire que les vélos électriques avec un simple capteur de rotation des pédales sont plus adaptés à ceux qui ne sont pas habitués à pédaler ; ils pourront choisir soit de pédaler réellement ou soit de faire confiance au pédalage symbolique. Les personnes habituées à pédaler vont préférer les vélos électriques avec un capteur de force, qui assure un pédalage plus naturel. Pour plus d’informations, veuillez consulter l’article dédié à l’importance d’un pédalage « rond » sur les VAE avec capteur de force.
Le conseil final que nous pouvons vous donner est d’aller chez un détaillant de vélos électriques et d’essayer deux vélos avec ces deux types de capteur, pour comprendre quel est celui qui s’adapte le mieux à vos exigences.


Les capteurs de pédalage mis à jour: 2013-09-27T21:10:44+00:00 par Paul

Related Posts

One Response to Les capteurs de pédalage

  1. gauthier dit :

    Votre article est intéressant cependant j’aimerai en savoir plus.. En particulier les différences d’assistance entre Bosch, Yamaha,Bosse et les possibilité de programmation.
    En particulier si l’une d’entre elles offre la possibilité de choisir la cadence de pédalage au-delà de laquelle l’assistance s’enclenchera et fixer le niveau d’assistance.
    Je roule sur route et fait de long trajets sur vélo de course. Actuellement j’aurai besoin d’être assisté en montagne lorsque les pentes sont importantes ou après un nombre de Kms conséquent.
    En montagne j’adapte mes pignons avec la pente pour rouler à 55 tours/mn . Avec l’âge cela devient de plus en plus difficile sans se mettre dans le rouge. Je voudrai une assistance qui s’enclenche uniquement en dessous de ces 55 tours avec une efficacité d’autant plus forte que ma pression sur les pédales devient insuffisante.
    Idem sur le plat je ne désire pas d’assistance en dessous d’une certaine cadence par exemple 70 tours/mn.
    Ce choix devant être réglable selon le profil du terrain.
    Mon but (autre que celui de préserver ma santé) est de viser des autonomies au_delà des 150 Kms ou de pouvoir gravir un col avec 80 Km au compteur sans me poser le problème de l’autonomie
    Merci de me répondre
    Cordialement
    LG

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

« »